Le diabète en mots
ACÉTONE : résulte de la combustion des graisses. Elle apparaît dans les urines quand le corps n’a plus assez d’insuline pour utiliser le sucre comme source d’énergie.
ACIDOCÉTOSE : augmentation des corps cétoniques (acétone) dans l’organisme pouvant mener à un coma. Elle apparait quand l’insuline est en quantité trop insuffisante pour faire pénétrer le glucose dans le sang.
ADO : abréviation d’antidiabétique oral.
ALBUMINE : protéine produite par le foie. Un taux élevé dans les urines est un signe de trouble rénal.
ANTIDIABÉTIQUES ORAUX : médicaments prescrits pour les diabètes de types 2. Leur rôle est de faire baisser la glycémie dans le sang en augmentant la sécrétion d’insuline ou en diminuant l’insulino-résistance (aident les cellules à absorber le glucose dont elles ont besoin).
AUTO-IMMUNE : on parle de maladie auto-immune lors d’un dérèglement du système immunitaire qui conduit l’organisme à produire des anticorps contre ses propres tissus sains.
BOLUS : quantité d’insuline apportée pour couvrir un besoin en insuline, par exemple au moment d’un repas ou pour corriger une hyperglycémie.
COMPLICATIONS : quand un diabète est mal équilibré, il peut engendrer différentes pathologies comme des maladies de la rétine, du système nerveux, etc.
DÉBIT BASAL : apport continu d’insuline dans le traitement du diabète par pompe.
DEXTRO : mesure de la glycémie (du taux de sucre dans le sang).
DIABÈTE DE TYPE 1 (diabète insulinodépendant) : maladie chronique qui se caractérise par un excès de sucre (glucose) dans le sang. Elle est due à l’arrêt du fonctionnement du pancréas, producteur d’insuline, l’hormone capable de faire pénétrer le glucose dans les cellules pour leur fournir l’énergie dont l’organisme a besoin.
DIABÈTE DE TYPE 2 : maladie chronique qui se caractérise par un excès de sucre (glucose) dans le sang. Deux facteurs en sont à l’origine :
• soit le pancréas ne fournit plus assez d’insuline pour permettre aux cellules d’absorber le glucose présent dans le sang,
• soit l’insuline ne joue plus son rôle dans l’absorption du glucose par les cellules.
DIABÈTE GESTATIONNEL (ou diabète de grossesse) : se développe chez la femme enceinte, aux alentours du 6ème mois. Il est dû à une augmentation de l’insulino-résistance de l’organisme pendant cette période. Il disparait en général après la grossesse.
FÉCULENTS : d’origine végétale, les féculents sont constitués de glucides complexes. Ils sont assimilés plus lentement dans l’organisme que les sucres simples, d’où leur nom de sucres lents.
Ils comptent
• les céréales et produits dérivés (pain, farine, pâtes…)
• les légumes secs (lentilles, flageolets, pois chiches…)
• les pommes de terre et tubercules (pommes de terre, manioc…)
FIBRES : présents dans les aliments d’origine végétale, les fibres ralentissent la diffusion du glucose dans le sang et régulent ainsi la glycémie, diminuant le risque d’hyperglycémie. Elles ont un effet rassasiant. On en trouve dans les légumineuses (lentilles, pois chiches…), les légumes (asperges, choux de Bruxelles, choux fleurs, épinards, haricots verts…), les fruits secs (pruneaux…), les fruits (oranges, pommes, poires, bananes…), les céréales de blés, les céréales enrichies…
GLUCAGON : hormone hyperglycémiante, produite par le pancréas. Peut être injectée lors d’une hypoglycémie sévère.
GLUCOSE : glucide simple composé d’une seule molécule. La source principale d’énergie du corps.
GLUCIDES : c’est le carburant de l’organisme. Il existe deux catégories de glucides :
• les sucres rapides : ils se dégradent rapidement en molécules de glucose assimilables dans le sang
• les sucres lents : se dégradent plus lentement, libérant le glucose dans le sang sur une durée plus longue.
GLYCÉMIE : taux de glucose dans le sang. À jeun, la glycémie est comprise entre 0,70 et 1,10 g/l. Sa mesure permet le diagnostic du diabète et le contrôle de son traitement.
GLYCOSURIE : présence anormale de sucre dans les urines indiquant l’élévation de la glycémie au-delà d’1,80 g/l.
HÉMOGLOBINE GLYQUÉE : indicateur de la glycémie moyenne des deux à trois derniers mois. Le taux normal est de 4 à 6 %. Sa mesure permet de vérifier l’efficacité du traitement du diabète. Pratiquée tous les 3 à 4 mois, elle doit être inférieure à 7,5% pour une personne avec un diabète.
HYPERGLYCÉMIE : élévation anormale du taux de sucre dans le sang.
HYPOGLUCIDIQUE : on parle de régime hypoglucidique quand il est question de diminuer la consommation d’aliments riches en glucides (en sucres).
HYPOGLYCÉMIE : taux anormalement bas de sucre dans le sang (<0,60 g/l). La prise de sucre est indispensable.
ÎLOTS DE LANGERHANS : amas de cellules du pancréas qui sécrètent l’insuline.
INDEX GLYCÉMIQUE : faculté d’un aliment à faire augmenter rapidement le taux de sucre dans le sang. Plus sa valeur est élevée (de 0 à 100), plus la digestion de l’aliment provoque une hausse rapide de la glycémie.
INSULINE : hormone sécrétée par le pancréas. Elle permet au sucre de pénétrer dans les cellules.
INSULINO-RÉSISTANCE : quand l’organisme devient de moins en moins sensible à l’insuline. Le glucose ne peut dès lors plus pénétrer dans les cellules, entraînant des hyperglycémies.
NÉPHROPATHIE : c’est une complication du diabète. Elle atteint les reins, pouvant mener à une insuffisance rénale et à des problèmes cardio-vasculaires.
NEUROPATHIE : affection touchant le système nerveux périphérique. Elle se traduit, chez une personne vivant avec un diabète, par des troubles des pieds, des jambes, de l’appareil digestif, du système urinaire, du système cardiaque, de l’activité sexuelle, une disparition des réflexes, etc.
PANCRÉAS : organe sécrétant notamment l’insuline et le glucagon.
POLYURIE : augmentation anormale des urines. Permet de détecter un diabète déséquilibré.
RÉTINOPATHIE : affection de la rétine.